
calendrier lw 2021 - AVRIL
LA CULTURE c'est dans notre nature !



#Nous occuperons tant que nous ne serons pas occupé·e·s à travailler

La culture sort ses crocs !
©Chang Martin. |Reporter-Photographe | Compositing by Moe Bully
feuille de route du mois





" Non au régime G.,
Oui à la culture G.! "


En Avril ne te découvre pas d’un fil !!! Corinne Masiero n’a pas attendu ce nouveau mois pour exprimer notre mécontentement corps et âme, lors de la dernière Cérémonie des César.
L’Art en a marre et il le fait savoir au travers de nombreuses manifestations et occupations de lieux culturels dans toute la France et l’Europe (retrouvez notre point météo après un court instant de publicités) !
Impossible de laisser passer la réforme de l’assurance-chômage prévue en juillet prochain.
Ce serait la mort assurée pour nos métiers déjà à bout de souffle !
Alors comment utiliser, à bon escient, ce temps libre imposé par la crise sanitaire?
Pour cette nouvelle édition, nous vous offrons un petit air de printemps !
La nature prend un nouveau départ… et la Culture alors ? Nous avons choisi de parler d’éco-responsabilité en vous présentant quelques solutions pour réduire l’impact environnemental dans le secteur culturel. Le tout en considérant nos budgets serrés et ceux des organisat·eur·rice·s d’événements. Les festivals assis avec une jauge limitée à 5000 personnes sans restauration ni débit de boissons ne présagent rien de bon… ni pour l’expérience festive, ni pour les recettes et par conséquent ni pour les carrières des équipes d’organisation
#DeboutLesFestivals
Imaginons un avenir positif pour la Culture :
« Que pouvons-nous faire pour améliorer notre mode de consommation culturel festif ? »






"Écologie"
Un autre aspect de ce mot est l'écologie humaine,
le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce,
l'activité organisée de cette espèce et l'environnement de cette activité ».
C’est l’étude des relations entre l’humain, son environnement moral, social et économique.
Les communautés et sociétés humaines vivent dans un environnement auquel
elles s’adaptent et qui réagit sur elles.
L’étude de ce processus complexe qui met en jeu les
systèmes technologiques et l’organisation sociale
est l’objet de l’écologie (Goflin 1972).
"Si l’écologie caractérise la science qui
étudie les relations entre les êtres vivants et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent,
elle désigne aussi et surtout un mouvement, dont
les idées prennent leurs sources dans la recherche d’équilibre. Et donc, de la "gestion durable"
des milieux naturels (et sociaux)."



La culture entre en scène en occupant les théâtres !
À l’initiative d’intermittent·e·s du spectacle et de la CGT Spectacle, l’occupation des théâtres et autres lieux culturels se répand à la vitesse lumière dans toute l’Europe.
Le mouvement débute le 4 mars au Théâtre de l’Odéon à Paris qui est alors investi par une cinquantaine de personnes. Rapidement, il prend de l’ampleur avec la participation de tous·tes les travailleurs·euses de la Culture, les travailleurs·euses précaires, les chômeurs·euses, étudiant·e·s en Art, … qui occupent une centaine de lieux culturels. Engagé·e·s de manière radicale, ils·elles demandent le retrait de la réforme de l’assurance-chômage, la réouverture des lieux dits “non essentiels”, la prolongation de l’année blanche pour tous·tes les travailleurs·euses précaires et saisonniers.
« Le printemps social est inexorable, il sera social, culturel et solidaire. »
Communiqué de l’Odéon le 18 mars dernier.
https://www.humanite.fr/occupons-la-carte-des-theatres-qui-ont-rejoint-le-mouvement-701429


Le concept d'écologie naît en 1859 dans le préambule de
"L'origine des espèces" de Charles Darwin,
sous la forme d'« économie de la nature ».
Le terme "écologie" apparaît en 1866, dans le livre « Morphologie générale
des organismes » de Ernst Haeckel. Ce mot est construit à partir du grec ancien
« oikos » (maison) et lógos (discours).
Il définit :
« la science des relations des organismes
avec le monde environnant,
la science des conditions d'existence »
à lire pour en savoir
Notre coup de coeur
Rencontre avec
Comme chacun·e le sait, les secteurs de l’audiovisuel, du cinéma et de l’événementiel rejettent des millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année, génèrent une quantité de déchets et une pollution croissante. Des solutions existent mais pourtant nous avons l’impression que le terme "éco-responsabilité" reste un tabou en matière de budget et d’organisation.
Nous avons découvert Ecoprod et leurs actions nous ont réellement interpellées. Créé en 2009, le collectif réunit aujourd’hui au sein de son comité de pilotage des grands groupes comme le CNC, la CST, le groupe Canal+, le groupe TF1, le groupe FranceTV ou encore Audiens…
Nous vous invitons à consulter leur site Internet ainsi que la nouvelle étude qu’ils·elles ont publié :
https://www.ecoprod.com/fr/
mais en attendant lisez vite notre échange avec Valentine Marou, Assistante de la chargée de mission ECOPROD !

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Vos mots d'ordre sont : Rassembler, développer, innover et créer, pouvez-vous développer cette envie de faire avancer et fédérer les acteur.trice.s du secteur ?
"La mission d’Ecoprod est de sensibiliser le secteur audiovisuel à son impact environnemental et de présenter des solutions pour réduire cet impact. Pour cela, il est essentiel de tout d’abord comprendre les enjeux, c’est pourquoi nous menons des études pour évaluer l’impact carbone du secteur et avons créé le Carbon’Clap en 2010, un calculateur carbone adapté aux productions audiovisuelles.
Nous mettons à disposition gratuitement sur notre site internet, les outils nécessaires pour mettre en place une démarche éco-responsable :
un guide de l’éco-production, des fiches pratiques, des signalétiques, etc.
Le but étant l’accessibilité des ressources et leur simplification pour qu’elles soient utilisées et adoptées par le plus grand nombre".
Comment vous organisez-vous pour l'accompagnement des entreprises ?
"Ecoprod ne propose pas d’accompagnement à juste titre, mais vise plutôt à sensibiliser les entreprises impliquées dans la production audiovisuelle désireuses d’instaurer l’aspect éco-responsable au sein de leur structure.
Cela passe notamment par le Parcours Ecoprod, des sessions ayant pour but de donner des clés à la filière de l’image pour maîtriser et réduire son impact environnemental.
Nous invitons également les entreprises à signer notre Charte pour s’engager dans une démarche d’amélioration continue d’information,
de réflexion et de mise en œuvre".
Quel est l'investissement des sociétés qui sont adhérentes chez vous ?
"Les sociétés membre du comité de pilotage d’Ecoprod (le CNC, la CST, Film France, Film Paris Région, le groupe Canal +, le groupe TF1, le groupe France TV et Audiens) font chacune avancer le sujet de l’éco-responsabilité au sein de leurs structures et définissent ensemble les actions menées par le collectif Ecoprod.
Concernant les entreprises signataires de notre Charte, cela dépend des structures, des services qu’elles proposent, à ce stade, chacun agit et avance de manière différente. Quand vous souhaitez adhérer à la charte Ecoprod, vous devez vous créer un compte et remplir un questionnaire qui évalue votre niveau d’action.
Nous invitons les signataires à remplir le questionnaire une fois par an pour mesurer l’impact des efforts entrepris.
Il nous semble essentiel d’impliquer un maximum d’acteurs dans la démarche éco-responsable, certains avancent plus rapidement que d’autres mais il vaut mieux avoir beaucoup d’adhérents qui essaient que peu qui excellent".
Quelles sont vos prochaines actions à court et long terme ?
"Depuis 2019, la question de l'éco-responsabilité est devenue un sujet majeur dans notre société et cela a également des répercussions dans le secteur audiovisuel. Beaucoup de choses se mettent en place, la transition s’accélère et nous nous en réjouissons !
Nous sommes en lien avec les différents acteurs de ce mouvement et travaillons en étroite collaboration avec les institutions, notamment les régions qui prennent le sujet à bras le corps.
Nous mettons régulièrement à jour nos différents outils et continuons notre travail d’étude : nous avons publié en novembre une étude très fournie sur l’impact carbone du secteur et sommes partenaires de l’étude Circul’Art qui vient d’être publiée, qui s’intéresse à la question de l’éco-conception des décors.
Nous faisons également partie d’un groupe de travail qui étudie de la création de certification pour les postes d’éco-manager/ éco-référent, un nouveau métier qui émerge et qui est clé pour accélérer la transition du secteur !
Nous réfléchissons également à une manière de valoriser les productions à pratiques vertueuses".
Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur vos actions et celles de vos adhérent.e.s ?
Un impact plutôt positif. Comme les sociétés de production ont dû s’adapter à la crise sanitaire, certains en ont profité pour s’adapter de manière éco-responsable. Nous avons pour cela créé en collaboration avec le CCHSCT une fiche pratique “Mesures Sanitaires”, disponible sur notre site, qui expose concrètement les actions à mettre en place. Nous l’avons également fait tester sur des tournages et ça marche !
Quel est le taux de femmes actives dans votre collectif ?
Le collectif est composé en grande majorité de femmes, que ce soit dans son équipe permanente ou dans la composition de son comité de pilotage. Si l’on ajoute les personnes qui interviennent temporairement, le nombre d'hommes augmente légèrement.
En matière d'écologie et d'éco-responsabilité, constatez-vous une sensibilité perçue plus chez les femmes, que chez les hommes ?
C’est difficile à dire, mais je dirai que ce sujet touche autant les femmes que les hommes même si certains métiers, notamment techniques ou de la régie, restent majoritairement masculins et cela se reflète aussi quand on parle d’éco-production. De nombreux professionnel.le.s, jeunes et moins jeunes, féminin comme masculin, s’impliquent sur le sujet, notamment Pauline Gil, éco-référente, anciennement chez Ecoprod et Alexis Giraudeau, régisseur général, à l'initiative de ECO Régie.
À suivre prochainement sur notre page "La culture s'exprime", le témoignage d'Alissa Aubenque, Chargée de mission ECOPROD







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Grâce à des gestes simples, être éco-responsable est un jeu d’enfant pour qu’individu·e·s et entreprises évoluent avec la volonté
de réduire leur impact environnemental. Cela permet de faire des économies, de participer à la diffusion d’idées positives pour
vivre et travailler au quotidien tout en préservant l’environnement.
Cela ne nécessite pas forcément d’installations supplémentaires ou de travaux spécifiques comme on pourrait encore le croire...
Des solutions existent déjà et il ne tient qu’à nous de les mettre en application :
-
CHAUFFAGE / CLIMATISATION : Choisir un contrat adapté et diminuer sa consommation DÉCHET : Trier et recycler.
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E-MAILS : Avant l’envoi d’un mail, vérifier si tous les destinataires sont nécessaires, optimiser le poids des pièces jointes et trier régulièrement sa boîte de réception.
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DÉPLACEMENTS : Se déplacer en transports en commun, en covoiturage, en vélo ou en marchant. Choisir le télétravail quand c' est possible.
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RECYCLAGE ET RÉPARATION : Des associations et des entreprises d’économie sociale et solidaire récupèrent vos équipements pour être réparés ou réutilisés. Idem pour vos éléments de décors : pensez aux nombreux collectifs qui s’y consacrent depuis quelques années !
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LABELS ÉCO-RESPONSABLES : Des labels existent pour repérer les fournisseurs éco-responsables (Imprim’Vert, Ecopresto, Energy Star..)
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LES BONS PARTENAIRES : Chaque entreprise peut faire appel à des coursiers à vélo ou à pied.
LABELS ÉCO-RESPONSABLES :
https://www.notre-planete.info/ecologie/eco-citoyen/labels_ecologiques.php
FORMATION ARTES - “AFDAS Offre clé en main"
FORMATION COMEETI
Téléchargez le Guide Pratique des événements éco-responsables proposé par Comeeti
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