


C’est “party” pour le deuxième volume de notre trilogie de l’été :
Édition Spéciale Festival - Juillet
La belle saison est de retour.
L’heure des vacances est arrivée, la chaleur est au rendez-vous,
les villes se vident et les campings se remplissent,
la crème solaire et la crème glacée coulent à flots, tout le monde à l’eau, …
Les affiches d’événements florissants dans nos paysages urbains et ruraux,
introduisent les réjouissances estivales!
D’ailleurs… Peut-on faire un lien entre le mot estival et festival?
Et bien non! Loupé!
Il n’y a pas de parenté étymologique entre ces deux mots qui vont de pair. Nombre de festivals ont lieu en été. Ce sont des «festivals estivaux».
https://l-express.ca/lete-et-ses-derives/
Nous sommes loin d’un retour à la normale,
où l’été est rythmé par les gros événements incontournables.
Cette année encore, ils sont obligés de se réinventer pour faire résonner
la France à petite dose, mais la saison estivale des festivals est bien de retour. Petite et moyenne production nationale vont se produire et voici les conditions!

Le 30 juin dernier, c’était la quatrième et dernière étape du calendrier de déconfinement.
Fin de certaines jauges dans les établissements qui accueillent du public (salles de sport et piscine, cinémas, théâtres, musées et restaurants),
à l’exception des salles de concerts ou festivals avec public debout, où la jauge se limite à 75% de sa capacité.
Le Pass sanitaire et les mesures barrières sont au menu des festivités de 2021.
La distanciation physique et le lavage régulier des mains sont de mise, le port du masque sera exigé lors des évènements live
debout en plein air ou en salle à partir de 50 spectateurs!
Les événements de plus de 1000 personnes en extérieur et intérieur sont autorisés avec présentation du pass sanitaire.
La ministre de la culture Roselyne Bachelot précise :
“le port de masque ne sera pas obligatoire, mais recommandé”.
Dès le 9 juillet, les discothèques seront de retour avec une jauge en intérieur de 75% et 100% en extérieur, avec pass sanitaire et activation obligatoire de TousAntiCovid et le fameux cahier de rappel numérique.
feuille de route de l'ÉTÉ



Évolutions techniques et visuelles / Massification des Festivals
" Non au régime G.,
Oui à la culture G.! "




Après les deux guerres mondiales, l’Europe et l’Asie se reconstruisent
alors que les États unis en compétition avec l’Union Soviétique, poursuivent leur course à l’armement nucléaire.
Pendant 40 ans, de 1946 à 1991, plane la menace d’une troisième guerre mondiale
entre le capitalisme libérale et démocrate contre le système communiste qualifié de totalitarisme.
L’évolution des festivités démesurées vient des états unis, sa société se divise à propos de la guerre.
La jeunesse américaine se trouve en première ligne dans cette nouvelle étape de la Guerre Froide. La contestation et le refus de mobilisation
se développent, s’amplifient au fur et à mesure de la dégradation de la situation et de la multiplication d’informations et d’images.
S’entremêlent ensuite avec des marches pour les droits civiques et l’égalité raciale ou des sexes.
Les voix des musiciens comme Mahalia Jackson, Joan Baez ou encore Bob Dylan s'élèvent à Washington le 28 août 1963, en accompagnant lors de la marche pour l’emploi et la liberté organisé par Martin Luther King qui prononce ce jour-là son célèbre discours :
"La Marche vers Washington pour l'emploi et la liberté - 28/08/1963"
https://www.rollingstone.fr/28-aout-1963-bob-dylan-et-joan-baez-avec-martin-luther-king-jr/
Le peuple exprime son envie de faire l’amour et pas la guerre, de vivre plutôt que de mourir.
À l'époque de la Grande Dépression, les origines de Milwaukee en tant que « ville des festivals » ont émergé et le bord du lac a accueilli un certain nombre de grandes célébrations. Le concept de « Ville des Festivals » a véritablement émergé à la fin des années 1960 avec le Summerfest et se développant au cours des décennies suivantes avec la création de festivals ethniques et de quartier annuels, la longue tradition du festival de Milwaukee est devenue un facteur majeur de l'identité et de l'économie de la ville.
1966 est l’année de la naissance effective du rock psychédélique et l’utilisation des stupéfiants qui étaient légaux font exploser le phénomène de rassemblement festif musical et revendicatif. Place aux effets électriques des instruments de musique qui évoluent rapidement et proposent de nouvelles perspectives sonores. La fusion des genres ethniques et rock qui s’associent à des scènes immenses et jeux de lumières inédits. Les concerts deviennent des performances spectaculaires à la puissance sonore.
Le livre Guinness des records cite le Summerfest du Wisconsin aux États-Unis comme le plus grand festival du monde.
Depuis 1968, il se déroule sur onze jours et rassemble entre 800 000 et 1 000 000 de personnes chaque année sur 30 ha.
Le festival prend une nouvelle dimension esthétique et technique.
Les lights shows multimédia démultiplient les sensations lors des concerts. Ils prennent différents aspects selon les méthodes employées,
mais dans tous les cas, il s’agit d’accompagner et d’illustrer la transe et l’extase nées de la musique.
http://www.voicesofeastanglia.com/2012/12/psychedelic-light-show.html
Jefferson Airplane est particulièrement réputé pour ses prestations scéniques explosives
mais aussi pour la qualité de ses light shows produits par “Le Glenn McKays Headlights”.
A Brief History of Psychedelic Light Shows — Glenn McKay - A Forefather of Psychedelic Light...
https://liquidlightlab.tumblr.com/post/148895363640/glenn-mckay-a-forefather-of-psychedelic-light
En 1967 est créé le collectif Brotherhood of Light, spécialiste du light show et du spectacle multimédia. Ces incroyables créations visuelles font naître des vocations et autres structures telles que l’Elias Romero light show, Abercrombe light de George Holden, et Little Princess 109, qui prennent une part importante dans la réussite et l’originalité des concerts.
Le ton est donné, des sixties au seventy show : Communier par et pour la musique dans des rassemblements de plus en plus gigantesques : les Festivals explosent, c’est l’aire de la massification.
Les prémices de ces événements spectaculaires ont eu lieu le 14 janvier 1967 dans le Golden Gate Park de San Francisco. Le rassemblement de toutes les tribus est organisé par l’équipe de l’Oracle lors du “Summer of Love”, hautement emblématique d’un mélange culturel dans un mouvement global du psychédélisme. C’est le mémorable “Gathering of the Tribes for A Human Be-in”. Un rassemblement de toutes les composantes de la contre culture, de la Beat Generation aux Hippies, en passant par des groupes radicaux, des activistes de Berkley, des communautés mystiques, des révolutionnaires et des pacifistes. Le service d’ordre est assuré sans aucun incident par les Hell's Angels. Sur scène, les spectateur·trice·s chanceux·euses purent entendre le Grateful Dead, le Quicksilver Messenger Services, Jefferson Airplane, Big Brother and the Holding Company avec Janis Joplin ainsi que ceux d’Allen Ginsberg, Jerry Rubin auteur du manifeste DO IT! de Timothy Leary.
Le succès populaire du “Human Be-in” surprend les organisateurs eux-mêmes, qui espéraient une affluence de 3000 personnes environ et qui, au final, furent envahis par 20 000 à 30 000 spectateurs! Outre ces chiffres, l’importance de cet événement réside dans l’incroyable cohabitation des différents contre-courants parfois opposés mais unis par la musique pour manifester contre les horreurs de la guerre et les injustices raciales.
Ce phénomène nouveau qui est celui de réunir des personnes de différents horizons élargit le champ des possibilités,
mus par un désir commun d’appartenance à cette génération des sixties.
C’est le temps des grands festivals de renommés mondiales et toujours de références en 2021.
Au cours du Summer of Love, la ville de Monterey est devenue le précurseur de tous les grands rassemblements musicaux en plein air.
Malgré les dérives commerciales qui sont de plus en plus flagrantes, des Festivals comme celui du “Monterey International Pop Festival”
16, 17 & 18 juin 1967, (https://www.youtube.com/watch?v=PGKDmDlyqQM)
avec des moyens considérables, conserve l’esprit de la contre culture et le magnifie.
Cet événement est mis en œuvre par le producteur Lou Adler et le chanteur compositeur des Mamas & Papas, John Phillips. Ces derniers sont aidés par Brian Jones des Rolling Stones et Paul Mc Cartney des Beatles qui imposent Jimi Hendrix qui est encore inconnu dans son pays.
À l’exception du maître indien du Sitar Ravi Shankar, les musiciens ne sont pas payés !
La recette est offerte à une œuvre caritative.
Au programme des festivités, The Who, Éric Burdon, Simon & Garfunkel, Otis Redding, Scott McKenzie…
Certains d’entre eux comme Hendrix ou encore les Who en profitent pour marquer les esprits avec des show brûlants
et se firent connaître d’un large public
200 000 personnes ont assisté à trois jours de fêtes et de musique intense dans la joie et la bonne humeur, ambiance conviviale, cool et sereine.
Pour la première fois, une captation vidéo a été filmée tout au long du festival,
le rendant immortel et renforce l’impact de ces concerts devenus mythiques.
Avec le recul, nombreux sont ceux qui considèrent le Monterey Festival comme l’apothéose de “l’été de l’amour”.
Le festival le plus iconique de l’histoire du rock demeure incontestablement Woodstock qui s’est déroulé du 15 au 18 août 1969.
C’est l’un des plus grand événement socio-musical du XXème siècle, encore visible aujourd’hui.
À l’origine de cette idée de faire un événement dans une petite commune au nord de New York tenait au fait,
que Bob Dylan s’y était installé en retraite à la suite à son accident de moto.
Ironie du sort, il ne participera pas à la fête et le festival aura lieu dans la commune de Berthel mais garde son nom d’origine.
Au départ payant, il devient vite gratuit par la force des choses.
Les organisateur·trice·s débordé·e·s par l’afflux massif qui prévoyait à l’origine
pour 50 000 spectateur·trice·s, et a finalement accueilli 10 fois plus de public !
C’est bien un demi-million de personnes qui était présent·e·s à Woodstock.
L’ampleur de l’événement a largement contribué à sa renommée :
Des centaines de kilomètres d’embouteillage dans l'État de New York,
intervention de l’armée pour encadrer la sécurité et les artistes acheminés par hélicoptère
Bref, une programmation de rêve et pour beaucoup, des performances exceptionnelles, qui restent aujourd’hui, des références.
https://textes-blog-rock-n-roll.fr/woodstock-a-un-demi-siecle/
La fin d’un cycle…
Le Festival de Wight de 1970 qui fut filmé et enregistré pour la postérité marque un tournant dans l’histoire des festivals des années 60/70.
Après Monterey en 67, le point culminant de Woodstock en 69 et le désastre à Altamont la même année, le festival de l’île de Wight en août 70 scelle définitivement la fin de l’époque psychédélique.
C’est le dernier concert des Doors et presque celui d' Hendrix qui décède trois semaines plus tard.
https://textes-blog-rock-n-roll.fr/le-festival-de-wight-fete-son-demi-si










La suite de l'Histoire le mois prochain ...

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SOURCES LITTÉRAIRE :
Les années psychédélique de Philippe Thieyre / Desinge & Hugo & Cie


Livre hommage aux événements musicaux annulés en 2020
Parade est un studio de création graphique créé en 2014 dans les domaines de
l’illustration, la direction artistique et l’identité graphique dans les univers suivants :
musique, art, culture, food, sport, artisanat et même banque si vous acceptez de
prendre des risques.
Au printemps dernier, leur équipe a récolté les fonds pour publier un ouvrage qui témoigne, graphiquement, des nombreux événements musicaux annulés en 2020
à cause de "vous savez quoi"! Ces affiches annulées publiées dans ce livre permettent
de ne pas laisser tomber dans l'oubli tout le travail engagé par les acteurs du domaine sous prétexte que les événements n'ont pas pu avoir lieu.
Actuellement victime de son succès, cet ouvrage au stock épuisé se veut engagé
et solidaire : Les bénéfices ont été reversés aux Restos du Cœur.
CULTURELINK / LE MÉDIA EN LIGNE DE LA FILIÈRE CULTURELLE :
a publié un article au sujet de cette édition et ajouté un petit sondage ...
qui est toujours d'actualité, si vous souhaitez vous exprimer, cliquez sur le
lien présent sous le visuel de gauche ;)
Pour plus d'info sur Parade et leur ouvrage ANNULÉ, voici quelques liens :)



Petit aperçu de la culture en 2021, qui est au service des bonnes causes.
Ce mois-ci nous avons choisi de mettre à l’honneur, deux festivals organisés par des associations,
qui se déroulent en juillet et qui nous tiennent à cœur.
Chacune à leur manière, elles organisent des événements engagés humainement et écologiquement parlant.
L'une œuvre pour la lutte contre le Sida, vous l’avez deviné…c’est l’association Solidarité Sida et son fameux Solidays!
L’autre, c’est “L’Asso Siffl’Art” ! La petite équipe d’ami·e·s venue du 77 compte 70 adhérent·e·s bénévoles et très actifs!
Qui ont pour objectif commun de rendre la culture accessible à tou·te·s… Bienvenue au Festif L'art !

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Depuis 1999, Solidarité Sida rassemble sur les pelouses de l’hippodrome de Paris Longchamp,
des artistes, conférenciers, militants et festivaliers.
Les spectateurs sont invités à découvrir dans des décors captivants,
des sujets concernant les droits humains, la santé sexuelle, l'environnement et l'engagement de la jeunesse.
Boue paillée, soleil, amour et bonne humeur...
Durant 3 jours, dans une ambiance “woodstockienne”, musique et solidarité ne font qu’un.
Les bénéfices récoltés permettent de financer des programmes de prévention et d’aide aux malades du SIDA dans 21 pays.
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04/07/2021 : Merci aux soignant·e·s
L’édition spéciale Solidays du 04 juillet 2021 a invité 12 000 soignant.e.s.
Alors que le Covid nous avait privé de l’édition 2020, l’association Solidarité Sida a mobilisé les équipes et les personnalités pour rendre un vibrant hommage aux femmes et aux hommes qui font vivre la santé.
Artistes, partenaires et bénévoles étaient à nouveau réuni·e·s pour les célébrer en musique. Pari ambitieux relevé avec talent !
Une édition “réduite”, des délais d’organisation records et des bénévoles toujours aussi motivé·e·s.
Pour cette 23ème édition, des centaines de professionnel·lle·s et de prestataires ont rejoint l’organisation bénévolement
pour un format “express” : moins de 2 mois de préparation, 1 semaine de montage, 1 jour d’exploitation et 2 jours de démontage !
Autant dire qu’on a pas chômé !
Cette année nos joyeux·euses festivalier·ère·s ont pu profiter des lives exceptionnels et généreux d’artistes confirmés
-M-, 47Ter, Amadou & Mariam, Deluxe, Hervé, Jahneration, Meute, Soso Maness, Suzane, Yael Naim & David Donatien, Youssoupha
ou plus inédits, comme les artistes du métro, Billet d’humeur et PIHPOH.
Partout sur le site, on pouvait ressentir “l’esprit festival” qui nous avait tant manqué. Sessions endiablées de Silent disco, saut à l’élastique, espace bien-être, stands Solidarité Sida et ARS…
De quoi occuper, amuser et remercier nos ami·e·s soignant·e·s qui pourla plupart découvraient le festival !
Hasard ou coïncidence, l’une de nos fidèles LEATHERWOMEN était sur site
dans l’équipe bénévole remarquable que l’on appelle les Début-Fin et elle nous en touche quelques mots :
“Ça m’avait manqué !! Cette édition a été un beau moment (et un vrai succès) malgré la complexité de son organisation.
Nous étions si heureux·euses de revenir sur la pelouse de Longchamp et de reprendre nos rituels d’habitué·e·s des backstages.
Depuis 2007, je n’avais jamais raté une seule édition et l’annulation de 2020 a été pour moi et tant d’autres un crève-cœur absolu !
Vraie bouffée d’air de contribuer à cette édition pleine de sens et de retrouver la famille Solsidienne ! Pieds trempés, ampoules,
chœur de voix cassées, piqûres, runs en veux-tu en voilà, apéros, moments complices -
Vous les copains je n’vous oublierai jamais - Di doua di di doua di dam di di dou ”
1 JOUR
2021 : Merci aux soignant·e·s (12 000 festivalier·ère·s)
3 JOURS
2020 : Love is this answer (annulé)
2019 : Free your Mind (records : 228 festivalier·ère·s)
2018 : We are all Heroes (212 000 festivalier·ère·s)
2017 : Still Standing (169 000 festivalier·ère·s)
2016 : Solidays of Love (200 000 festivalier·ère·s)
2015 : Keep On Dreaming (180 000 festivalier·ère·s)
2014 : The Fight Must Go On (175 000 festivalier·ère·s)
2013 : In Love We Trust (170 000 festivalier·ère·s)
2012 : Embrassez vos envies (161 340 festivalier·ère·s)
2011 : Festival In Love (155 174 festivalier·ère·s)
2010 : Festival In Vivo (168 276 festivalier·ère·s)
2009 : Zone érogène de Solidarité (152 000 festivalier·ère·s)
2008 : Entre Rock Chic et Électro Choc (160 000 festivalier·ère·s)
2007 : Festival porteur d’Espoir (115 000 festivalier·ère·s)
2006 : Plus de bruit contre le Sida
2005 : Le plein d’Énergie Solidaire
2004 : Festival porteur d’Espoir
2 JOURS
2003 : Des jeunes en colère
2002 : Plus de bruit contre le Sida
2001 : Pour une jeunesse plus Solidaire
2000 : Édition 2000
1999 : La Solidarité ça se fête
https://www.solidarite-sida.org/
https://www.benebox.org/594_p_47053/devenir-benevole.html
©Kobayashi. - Photography | ©Chang Martin. | Reporter-Photographe
En 2008, un groupe d’ami·e·s du 77 tou·te·s passionné·e·s de musique et d’art, se sont réuni·e·s pour créer une association loi 1901… L’Asso Siffl’Art ! http://assosifflart.com/
Elle rassemble 70 adhérent·e·s bénévoles et un Conseil d’Administration de 9 membres élu·e·s tous les ans.
On compte un grand nombre de femmes dans l’organisation.
Leurs missions :
-
Rendre la culture accessible à tous
-
Partager des temps musicaux forts
-
Porter un souffle nouveau à la culture locale
-
Découvrir des talents et pratiques artistiques
De leur envie commune d’organiser des événements engagés et de participer au développement de la culture locale, est né le Festif l’Art. Leur festival de musiques actuelles solidaire et pluridisciplinaire, aux décors hallucinants et aux nombreuses animations, réunit des volontaires dont un certain nombre de professionnel·le·s. technicien·ne·s du spectacle bénévoles, qui participent pendant leurs jours de repos à l’organisation de cet événement qui accueille des milliers de festivalier·ère·s. http://festiflart.org/
Afin de répondre à leur première mission, l’entrée se fait sur donation jusqu’à 18h et 10€ pour deux jours et une nuit .
Cela permet au plus démuni·e·s ou en situation précaire, de venir profiter d’un moment festif et convivial sans se ruiner.
Pour s’inscrire dans une démarche éco-responsable, ils·elles mettent en place de nombreux dispositifs pour faciliter le recyclage et minimiser le gaspillage. Vous trouverez même un tuto sur leur site web pour fabriquer un cendrier portatif ;)
Chaque pôle de l’organisation s’est engagé à limiter ses déchets et trouver des alternatives pour respecter au maximum l’environnement, initié par son pôle Green Team qui souhaiterait labelliser le festival en « éco-conception ». Ils n'hésitent pas à faire de nombreuses récupérations de matériaux en tout genre pour réaliser leur scénographie impressionnante du thème défini chaque année.
Aucun produit chimique pour laver la vaisselle ou les douches des bénévoles, toilettes sèches, vaisselle compostable… http://festiflart.org/une-fete-durable/
Longtemps dans le rouge, le Festif L’Art a failli disparaître… Mais grâce à leur motivation, leur imagination débordante,
leur débrouillardise et leurs nombreuses compétences mises en commun, ils ont réussi à réunir 10 000 festivaliers
et sauvé leur événement annuel majeur.
Début juillet est à présent, une date clé dans le calendrier de leur public d’ile de France et d’ailleurs, qui attend avec impatience de retourner et faire découvrir à ses proches, le fameux festif l’art.
Nombreuses LEATHERWOMEN ont déjà mis la main à la patte du Festif L’Art, qu’elles soutiennent et encouragent à 200% !
Big Up à L’Asso Siffl'Art qui nous réunissent pour nous faire rire, danser et vibrer depuis 12 ans et pour longtemps encore !
Leur initiative artistique et solidaire est nécessaire, c’est essentiel de partager ces moments ensembles. Que de bons souvenirs :)
https://www.youtube.com/user/AssoSifflArt77
©Samuel Leseurre. | Photographe








